Le mala tibétain os de yak sert aux moines bouddhistes dans leur pratique rituelle du Vajrayana, forme tantrique du Bouddhisme. Porté au cou ou bien au poignet, ses perles sont tirées de la main gauche vers soi, une à une, à chacune des 108 prières symbolisant le nombre d’épreuves endurées par le Bouddha pour atteindre l’Éveil. Concentré sur ses perles, le pratiquant ne perd ainsi pas le compte de ses prières, ou mantras, et entre en état de méditation sans perdre de vue qu’il appartient au monde physique. Le mental apaisé, il est ainsi plus aisé de rester centré sur le message de son mantra et sur le but de la méditation : calmer la fougue de l’esprit et atteindre l’inconscient.
Ces perles en os de yak peuvent interroger mais, dans le climat rude du Tibet, le yak est le meilleur des compagnons. Animal élevé pour nourrir et fournir tout le nécessaire à la survie en milieu hostile, port de charges, monture, source de lait et de laine, le yak est reconnu comme un être endurant, brave et robuste sans lequel il serait difficile de vivre. Comment mieux lui rendre hommage que d’associer ses os, une fois sa vie terminée, au rituel de la prière ? Taillées à la main, ces perles se retrouvent dans de nombreux bijoux tibétains et le mala bouddhiste ne fait pas exception.
Conseils d’entretien: nettoyez les perles du mala avec de préférence un linge imbibé d’eau ammoniaquée. Dosez une cuillère à soupe pour 1 litre d’eau. Essuyez bien avec un chiffon sec puis polissez les perles avec un chiffon de préférence en laine, imbibé de quelques gouttes d’huile d’amande douce. Prenez bien soin d’essuyer correctement et laissez le sécher à l’air libre.
Le Mala est livré dans un emballage protégé.