Il est courant de voir un moine bouddhiste tibétain utiliser un chapelet bouddhiste fabriqué à base de perles en os de yak. Il n’y a là aucune contradiction avec le message du Bouddha. Les yaks sont élevés au Tibet essentiellement pour servir de monture, de bête de somme, fournir la laine servant à la fabrication de vêtements, de cordes, etc., et le lait donnant le beurre et le fromage qui sont à la base de l’alimentation. À leur mort, la viande et la peau sont récupérées comme les os qui servent, notamment, à la confection de perles. Les perles de ce mala tibétain os de yak sont huilées et vieillies pour leur donner un aspect traditionnel très particulier.
Le yak n’est pas divinisé mais il n’en est pas moins considéré par la genèse tibétaine comme l’incarnation sur Terre du soleil, de la lune, des étoiles, des rivières, des lacs, des forêts et des montagnes en un seul être vivant. Ses os recèlent son esprit et sont synonymes de pureté, de force et de courage. Car il en faut pour endurer le climat tibétain depuis des millénaires avec ce paisible flegme ! Les bijoux en os de yak sont créés dans le respect de l’animal, pour transcender son esprit après sa mort physique.
Conseils d’entretien: nettoyez les perles en os du mala avec de préférence un linge imbibé d’eau ammoniaquée. Dosez une cuillère à soupe pour 1 litre d’eau. Essuyez bien avec un chiffon sec puis polissez les perles avec un chiffon de préférence en laine, imbibé de quelques gouttes d’huile d’amande douce. Prenez bien soin d’essuyer correctement et laissez le sécher à l’air libre.
Le Mala est livré dans un emballage protégé.