Comment définir la spiritualité bouddhiste ?

Le bouddhisme remonte à des siècles, mais il continue à avoir le vent en poupe auprès de nombreux individus. Tous ceux et celles qui sont en quête de leur personne parviennent à se trouver au travers les différents enseignements bouddhistes. Dans cet article, abordons davantage la spiritualité de cette philosophie.

Les convictions fondamentales liées au bouddhisme

L’enseignement du Bouddha repose sur quatre nobles vérités sur l’universalité de la souffrance. Pour mettre en place son enseignement, il s’est inspiré des notions indiennes de karma. D’après Bouddha, le nirvana est l’extinction de tout attachement. Toute personne faisant preuve de spiritualité bouddhiste tend à se parfaire dans cet état libre de tout attachement. Tout ce qui est matériel et palpable ne renferme pas forcément le bonheur d’un être humain.

Il faut chercher plus loin, ne pas s’attarder sur les choses éphémères. Le bouddhisme ne repose pas sur une croyance, mais plus sur une connaissance. Ce n’est pas un savoir lié à ce que l’on retrouve dans une encyclopédie ou un dictionnaire. La spiritualité bouddhiste se concentre justement sur la connaissance de l’esprit-expérience ou encore de la conscience-expérience. La démarche de Bouddha repose sur un savoir plus profond, et quiconque a envie de mettre en pratique les exercices pour l’atteindre est libre de le faire. C’est cela que propose le Bouddhisme.

La spiritualité bouddhiste, plus qu’une philosophie

Le bouddhisme ne se restreint pas à une philosophie de vie encore moins à une croyance. Il explique même de manière scientifique le fonctionnement de l’esprit humain. Pour ce faire, il a mis à disposition de chaque individu des outils tels que :

• La méditation,
• Le moulin à prières tibétain…

Dans le cas de la méditation, elle permet de vérifier ce qui est affirmé par rapport au fonctionnement de l’esprit. C’est en pleine conscience qu’il est préférable de pratiquer la méditation afin d’être en parfaite communion avec son corps.

Un rattachement étroit avec l’esprit

Le spirituel abordé par le Bouddhisme a de ce fait un lien avec l’esprit. Le bonheur de l’être humain est très souvent entaché de souffrance, mais il est possible de la déraciner définitivement. Les diverses pratiques bouddhistes visent à prendre conscience du fonctionnement de l’esprit, mais aussi de la naissance de la souffrance ainsi que de son arrêt défini. Celui qui est dans la spiritualité bouddhiste vit pleinement ses expériences de souffrance et de l’arrêt de celle-ci. C’est-à-dire qu’il a le pouvoir de vérifier par lui-même son vécu.

Une fois que c’est chose faite, vous laissez place à l’expression de votre esprit parfait, donc le bonheur parfait. Celui-ci se traduit par l’éveil de la conscience d’un individu. Il y a une reconnexion entre la partie qui va mal et celle qui va durablement bien. Vous finissez par trouver le juste équilibre. Comment ? Grâce à la dualité de l’esprit ou esprit conscience. C’est la raison pour laquelle lorsque vous discutez avec une personne bouddhiste, il émane d’elle une certaine zénitude que l’on ne trouve pas chez tout le monde.

Beaucoup plus qu’une religion

Dans sa tradition ancienne, classique ainsi que dans les versions plus sobres, le bouddhisme est caractérisé par l’absence de relations à des dieux ou à un Dieu. Alors que le domaine de la religion se base sur des relations définies par la foi ou encore l’amour.

Elle s’exprime à travers l’invocation, la demande ou alors la louange et l’offrande. C’est bien plus tard que l’on a donné le terme religion à la pratique bouddhiste. Mais contrairement aux autres religions, il n’est pas question d’une vénération d’un quelconque dieu. C’est principalement une quête de soi afin d’atteindre le bonheur parfait.

La spiritualité bouddhiste pour être en phase avec soi-même

Dans l’enseignement bouddhiste, il est dit que les voiles de l’esprit représentent des mécanismes de celui-ci pour générer et entretenir la souffrance. D’une certaine manière, vous vous accrochez à la souffrance que vous avez ressentie d’antan. Ces mécanismes se développent alors de façon quelque peu sévère si vous les laissez faire.

D’où la nécessité de recourir à des pratiques bouddhistes. La méditation, par exemple, vous permet de reconnaître l’expression de cette partie qui va mal en vous. Il est plus facile de remédier à un problème lorsqu’on arrive à identifier clairement celui-ci. C’est aussi à travers la méditation que vous vous reconnectez avec la partie qui va durablement bien et restez plus en cohésion avec elle.